Conseils à télécharger    Sommaire   màj : 15/06/2006    

Les documents ci-dessous sont à votre disposition.
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Conseils de base

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42 Ko

Trucs et astuces avancés (ci-dessous)

7

29 Ko

Carton de contrôle 20 cases (à imprimer sur papier cartonné)

1

60 Ko

Initiation à la CO dans une cour d'école

Pour tout ce qui concerne la formation sur les APPN dans les lycées et collèges, contacter :

  • Pascal BAUCHET
  • 96, rue des Barrois
  • 45400 SEMOY
  • 02.38.52.07.22

17

83 Ko

Mémoire de licence STAPS de Vincent PAPON "Techniques de sélection des objets et de mémorisation en course d'Orientation". A liere absolument pour les croquis réalisés par des coureurs de différents niveau ayant mémorisé un parcours.

41

687 Ko

Formation au maniement d'OCAD, le logiciel de cartographie CO
Version démo d'OCAD 8

32

ZIP 3,8 Mo
"Enseigner la CO" Livre écrit par un prof d'EPS édité par le CRDP : la présentation 1

141 Ko

Catalogue de matériel de CO (Il n'y a que de la Vente pas correspondance ou sur certains lieux de course) Orientsport

Méthode de traçage fédérale. Un document dune qualité exceptionnelle sur le traçage.
A lire absolument !!!

6

2 Mo

Bien connaître la légende
Légende de la carte de CO

Il faut tout d'abord bien connaître la légende de la carte de CO. C'est une légende spécifique à l'activité qui prend en compte des détails très fins (trous, fossés, ...) ainsi que la pénétrabilité de la zone (de facilement traversable à impénétrable)

Orienter sa carte

1. Bis repetita : Il faut orienter sa carte pour espérer en tirer tout ce qu'elle recèle. Pour cela, tourner la carte jusqu'à ce que l'aiguille de la boussole (Nord) pointe vers le haut de la carte en étant parallèle aux lignes bleues (elles sont là pour ça)

Plier sa carte

2. Pliez votre carte de manière à ne faire apparaître que la surface qui vous est utile. En général elle n'est pas plus grande qu'un timbre poste et va de là où vous êtes jusqu'à la prochaine balise.

Placer le pouce sur sa carte

Carte POP = Pliée - Orientée - Pouce

3. Placez votre pouce sur la carte à proximité de l'endroit où vous vous trouvez. Vous perdrez moins de temps à vous resituer la prochaine fois que vous la consulterez.

Se fixer un Point d'Attaque (PA)

Dans la plupart des exemples ci-dessous le point d'attaque sera noté "PA"

4. Une des techniques de bases consiste à se choisir un point d'attaque. Ce dernier peut se définir comme un élément facile à atteindre à proximité du but. Dans le cas ci-dessus, la dépression le long de la route est un bon point d'attaque car elle est facile à repérer et évite de compter les nombreux layons.

Définir son itinéraire à l'avance

5. Toujours se fixer un itinéraire à l'avance. Il ne faut jamais partir "au petit bonheur" vers la balise suivante. Les idées ne viennent pas en cours de route, et les éléments rencontrés, et pas toujours attendus, augmentent la confusion.

Il n'y a pas que les chemins sur une carte

Exemple : Circuit A en longeant la limite de végétation impénétrable, circuit B en longeant les routes : au choix ...

6. Utiliser tous les éléments de la carte. Il n'y a pas que les routes et les layons. Fossés, talus et relief sont très fiables. Les limites de végétation peuvent être utilisées si elles sont nettes (cf légende). Par contre il faut éviter : les détails ponctuels (trous, charbonnières, cuvettes, souches) et les végétations qui évoluent (végétation basse et clairières en particulier)

Définir des points d'arrêt

7. Se fixer des points d'arrêt pour ne pas poursuivre indéfiniment un cap ou une route.

Compter ses pas

Pour avoir un ordre d'idée, en courant avec de grandes jambes on peut arriver à 32 doubles pas sur 100 m.

8. Avoir une idée des distances parcourues est très appréciable si l'on n'a aucun point de repère. Les orienteurs comptent souvent leurs pas pour savoir quand tourner ou s'arrêter. Pour cela il suffit de faire l'effort de s'étalonner sur un stade d'athlétisme par exemple.

Continuer de réfléchir

11. A la maison, c'est un bon exercice que de reproduire sur sa carte le trajet que l'on a effectivement fait et de réfléchir à ce que l'on aurait pu faire.

Savoir prendre un cap

10. Savoir prendre un cap avec une boussole à capsule mobile est d'une très grande utilité.

Azimut sommaire

Azimut sommaire

En allant plein Est même avec une erreur on est certain de trouver le chemin qui mènera au point d'attaque.

.

 Dans le même ordre d'idée pour gagner du temps, si vous avez repéré un itinéraire partant plein Nord ou plein Sud, il est inutile de faire pivoter la capsule de la boussole. Regarder les aiguilles suffit.

Erreur volontaire

Face à une zone sans repère fiable, il peut être intéressant de faire un azimut volontairement décalé afin de s'appuyer sur un élément évident (fossé, talus, limite de végétation, ...)

Elément d'arrêt

Lorsqu'il y a un risque de passer à coté de la balise sans la voir (trou, végétation basse, ...) il est presque impératif de se fixer une limite de recherche en comptant ses pas ou en repérant un élément évident.

Abstraction

Un débutant passe 30% de son temps à regarder la carte. Un coureur élite de 3 à 5%. Ils mémorisent uniquement les éléments pertinents pour jalonner le trajet.

Dans l'exemple ci-contre il suffit de faire un azimut sommaire vers le Nord-Est et de viser un entonnoir formé par une limite de végétation nette et un fossé.

Il est fortement recommandé de prendre des itinéraires fiables pour la première balise. Le but est de "rentrer dans la carte" c'est à dire de bien se figurer les distances sur le terrain, de se rendre compte du niveau de détail, de représentation de la végétation, du prendre en compte le relief, ... De plus cela permet de prendre confiance et de parfaire l'échauffement.

Avant d'arriver sur un poste il est bon de savoir au moins dans quelle direction repartir.

Un truc : Si vous savez arriver à la balise N sans problème (suivi de fossé par exemple) commencez déjà à préparer l'itinéraire pour la N+1 ième.

Il faut profiter des longues courses sur chemin sans difficulté pour étudier les prochains parcours partiels "à tête reposée". Il est ainsi possible de repérer les "pièges" tendus par le traceur. D'une manière générale il n'est pas recommandé de courir à 100% de ses moyens sur ces tronçons de route. Le risque de manquer de lucidité lors de l'approche du poste est multiplié.

Lorsque l'on est sur un azimut et que l'on traverse un chemin ou une route il faut reprendre son azimut APRES l'avoir coupé. Si on prend un repère d'azimut avant de traverser, on a de grande chance de l'avoir perdu 20m plus loin.

Ne pas tenter de sauter un fossé d'un seul saut de bord à bord. Le risque de se blesser est important et l'influx que l'on y laisse se paie en fin de course. Dans la mesure du possible il faut le traverser en biais en posant le premier pas à mis pente sur un bord, le second appui sur l'autre bord également à mi-pente. D'un manière générale il faut éviter les chocs et à-coups pour rechercher l'allure la plus "coulée" possible.

Rampe de lancement

Lorsque l'on cours sur un chemin rectiligne et que celui-ci se termine, le coureur peut rester sur le même azimut assez longtemps (150 m) de manière assez fiable. Si la balise est dans l'axe, vous tomberez dessus.

L'entonnoir

Au loin un croisement d'une route et d'une ligne électrique vous tend les bras ? Prenez un azimut sommaire dessus et faites abstraction des autres éléments du terrain. Si les deux élément forment un entonnoir, vous ne pourrez pas les manquer

Préparer les azimuts à l'avance

Dans certaines circonstances il est possible de préparer un azimut à l'avance. Par exemple sur une partie de route ou lorsque l'on est certain de trouver le poste et que l'on prépare le suivant.

Impossible de faire un choix parmi tous les itinéraires menant au poste suivant ! Comment faire ? Essayez de faire le raisonnement inverse, et de partir de l'objectif. Le chemin qui mène à votre balise peut devenir un objectif secondaire et par là vous aider à construire votre parcours.

Méfiance ! impossible de se repérer une fois que vous vous êtes laissé attiré au milieu. Une solution pour s'en sortir : Faire un azimut ... et faire confiance à sa boussole. Si l'on arrive par un chemin connu se fixer un objectif simple : "tout droit", "à 90°", ... Surtout ne pas compter les chemins.

Tout d'abord vérifier que le layon touche bien la route. Si ce n'est pas le cas, cela veut dire que le layon est peu ou pas visible de la route. Sinon il faut courir en ayant le regard dans la direction du layon. Quitte à regarder en arrière.

Souvent les départs de fossés à partir d'un chemin peuvent servir de point d'attaque. Il est utile de savoir les pressentir. Pour cela deux astuces.

1° les fossés sont en général dans des points bas. Il y a des chances pour que le fossé soit au niveau d'une inflexion de la route vers le bas.

2° la végétation est souvent plus abondante et plus verte au niveau du fossé (surtout en été)

En été

En hivers

 

Suivre une courbe de niveau est assez fiable si on fait attention à ne pas monter ni descendre. Par contre cette technique demande une forêt assez "propre"

Lorsque l'on est sûr de trouver un poste, ou qu'on l'a repéré de loin, il peut être plus utile de préparer le poste suivant plutôt que d'accélérer et de réfléchir à l'arrêt une fois sur le poste.

Une technique consiste à faire systématiquement un azimut d'un poste à l'autre. Cela permet de ne pas faire de grossière erreur d'itinéraire si l'on dévie le long d'un mauvaise main courante par exemple.

Dans un tracé, tous les parcours partiels (d'un poste à l'autre) ne sont pas d'égale difficulté. En général, le traceur repère trois à quatre parcours intéressants reliés entre eux par des postes de renvois ou destinés à fatiguer les concurrents. Il faut essayer sur un trajet sur route de repérer sur l'ensemble du parcours les parcours qui vont demander plus de réflexion.

Avec frontale et piles neuves, on ne voit pas les layons qu'on coupe, on voit bien talus et fossés.

Le comptage de pas devient presque indispensable

Il arrive qu'avec la fatigue, la précipitation , ... on en arrive à confondre le Nord et le Sud, L'Est et l'Ouest. Une seule solution : faire confiance à la boussole et ne pas s'obstiner.

On est persuadé d'être dans un layon d'une direction Nord par exemple, et on s'aperçoit que l'on fonce vers l'Est ! Une seule solution : encore une fois la boussole.

Vous regardez un autre coureur, vous saluer un promeneur, et vous ne remarquez pas le chemin que vous croisez à ce moment là. Résultat vous vous basez sur le suivant, plus rien ne correspond sur la carte, ... panique !

Sans allez jusqu'à être impoli, il faut rester concentré et faire abstraction des autres concurrents en particulier lors des nationales et des inter-régionales où il y a beaucoup de monde en forêt. De là à ne pas aider un benjamin qui demande de l'aide, il y a un pas à ne pas franchir. Un truc si quelqu'un vous demande où il est : exigez de lui montrer sur SA carte à lui. Sinon vous repartez avec votre carte et souvent il ne saura plus refaire le point sur la sienne. idem si vous êtes demandeur, présentez votre carte.

Le layon que vous croisez n'est pas sur la carte, la souche attendue n'est pas sur le terrain ! N'accusez pas le cartographe de laxisme, c'est vous qui êtes en train de vous perdre ! Le tout est de le reconnaitre le plus vite possible. Deux solutions : soit vous arrivez à comprendre ce que vous avez fait et donc à vous resituer, soit vous n'y arrivez pas et il ne vous reste plus qu'à revenir à un point connu, ou à faire un cap vers un élément inmanquable.

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